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Notre blog change d'adressePassage et stationnement en Seine-Saint-Denis de trains chargés de déchets nucléairesIl est temps de se saisir du problème !Le 13 Décembre 2012 vers 9 heures un train en provenance des Pays-Bas, en route pour l’usine de retraitement des déchets nucléaires de la Hague, est resté pendant plus de 12h dans la gare de triage de Drancy à une centaine de mètres de la gare du RER B, d’un stade, en milieu urbain dense. Il contenait 6,7 tonnes de combustible usagé à base d’uranium. Malgré une réglementation très stricte, aucun des maires des communes environnantes n’a été prévenu à l’avance. Le 5 Janvier 2013 à 12h15 un nouveau convoi est repéré à proximité immédiate des quais du RER B à Drancy. Il ne repartira que le lendemain entre 20h et 21h15. Le mardi 8 Janvier idem. La préfecture, interrogé par les élus locaux répond que pour les deux derniers, les wagons sont vides. Pourtant le panneau « radioactivité » est appliqué et cadenassé sur les wagons… Ces wagons appelés « castor », reconnaissables par leur forme et leur couleur blanche, émettent des rayons qui se propagent à plusieurs dizaines de mètres et font courir des dangers au personnel de la SNCF, des forces de l’ordre et aux riverains. Le maire P.C.F. et le député-maire U.D.I. des communes proches, la sénatrice EELV Aline Archimbaud, le président P.S. du conseil général (sur proposition du conseiller général EELV Jean-François Baillon) ont interpellé le préfet de la Seine-Saint-Denis, ainsi que la ministre de l’écologie pour agir afin que cesse ce scandale.
Extraits de la question adressée à Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, par Mme Aline Archimbaud : « Il est inadmissible et irresponsable qu'un train chargé de déchets radioactifs circule sur les voies ferroviaires empruntées chaque jour par des dizaines de milliers de voyageurs et traverse des zones fortement urbanisées malgré la dangerosité de son chargement. En effet, les wagons émettent des rayonnements gamma qui se propagent à plusieurs dizaines de mètres, mettant ainsi en danger le personnel à bord des trains, les forces de l'ordre et les riverains. Compte tenu non seulement du passage du convoi en milieu urbain dense, de la virulence des radiations émises mais aussi, et surtout, de son stationnement de plus de 12 heures en gare de triage de Drancy, à quelques mètres de la gare RER qui est bondée à 18 heures, de la proximité du stade de football Paul André, de la présence de nombreux enfants à cette même heure et de la proximité des habitations des riverains, les risques pris sont énormes. De plus, à 14h, deux autres wagons « castor » ont été accrochés au convoi. Nous supposons qu'il puisse s'agir de combustibles nucléaires usagés français. D'où proviennent-ils ? Par où sont-ils passés ? Où ont-ils été stockés ? Pendant combien de temps ? » « Il est impératif que l'industrie nucléaire reconnaisse enfin le problème de la gestion et du stockage de ses déchets ! Pourquoi les élus locaux concernés n'ont-ils pas été prévenus de ce passage et de ce stationnement de longue durée sur leur territoire ? Quelles sont les autres villes dans lesquelles ce convoi est passé, a stationné et quelles mesures a-t-elle prises ? Par ailleurs, si, comme elle l'a répondu à Jean-Christophe Lagarde lors de sa question à l'Assemblée nationale, « l'application des contraintes réglementaires et les débits de dose à proximité du véhicule sont (...) très strictement contrôlés » et qu'il n'y a donc pas de danger, pourquoi éviter les heures de pointe et stationner le convoi pendant plus de douze heures ? »
Le choix du nucléaire a été fait de la manière la plus antidémocratique qui soit. L’opacité est toujours de mise aujourd’hui, que ce soit sur les matières premières, les risques, la gestion des déchets ou encore le coût réel de la filière.
Malgré cela, le nucléaire ne se discute pas, il s’impose chez des élites, les technocrates, les industriels…Les populations ne sont ni consultées, ni informées mais en revanche on leur propose de toujours consommer plus d’énergie.
Nous, élus locaux, citoyens, sommes méprisés par le lobby du nucléaire qui se croit au-dessus des lois et des procédures.
Il est indispensable de s'emparer de ce sujet, en le considérant en tant que sujet sérieux, et en le traitant sérieusement !
Meilleurs voeuxPour un véritable éco-quartierAménagement de la ZAC du canal.Les terrains situés le long du canal de l’Ourcq vont profondément changer dans les dix ans qui viennent à Bondy. Au total, ce sont 70 ha qui doivent être aménagés.
Au total, 1300 appartements seront construits dont 30% d’habitat social. Avec de l’accession sociale à la propriété, via un système de location-vente pour les ménages les plus modestes. Au pied des immeubles, 2000 m2 de commerces accueilleront les nouveaux habitants.
L’ancienne halle des Salins du Midi, de 1500 m2, va également être réhabilitée afin de mettre l’imposante charpente en valeur. Elle aura une vocation culturelle et sportive.
Les deux usines de béton, installées au bord du canal, vont connaître une profonde restructuration et les voies sur berges qui passent devant seront désormais ouvertes le soir et le week-end. Enfin, un pont routier et une passerelle piétonne réduiront la fracture entre le nord et le sud de la ville. Ces opérations prendront du temps car elles sont programmées sur dix à quinze ans. Depuis janvier, la communauté d’agglomération Est Ensemble pilote les cinq zones d’aménagement concerté (ZAC) du territoire en partenariat avec les villes.
Lors de la réunion publique de bilan de concertation, le mardi 18 décembre, La Maire de Bondy a fait plusieurs annonces qui vont dans le sens de ce que nous réclamions depuis plusieurs mois.
La concertation est prolongée de deux mois, ce qui permettra aux habitants de continuer d'exprimer leurs points de vue et leurs demandes. Un certain nombre de modifications ont été présentées.
Augmentation des espaces verts : une nouvelle disposition de deux bâtiments permettra d'avoir de vrais espaces verts avec une ouverture sur le canal. C'est plus de 8000m2 qui seront ainsi disponibles. Nous souscrivons pleinement à cette modification même si la densité du bâti nous inquiète beaucoup. Nous demandons aussi que les nouvelles constructions ne se contentent pas de respecter la réglementation en vigueur (BBC) en matière de consommation d’énergie. Dès maintenant nous devons viser des constructions à énergie passive. La création d'équipements publics destinés au sport et à la culture en rez de chaussée d'immeuble (en complément de la halle des salins dont la destination finale doit être encore travaillée) est également une bonne nouvelle. Mais ici aussi nous devons être vigilants à ce que ces nouveaux équipements correspondent aux besoins et envies de la population. Des projets pour un nouveau groupe scolaire ont également été évoqués mais à l'extérieur de la ZAC. Nous ne sommes pas certains qu'un équipement situé de l'autre côté de la nationale 3 soit le plus pertinent mais nous sommes prêt à participer à la réflexion engagée. En effet la modification de la RN3 et la destruction de l'autopont vont profondément transformer ce quartier et peut être qu'une nouvelle école à l'extérieur de la ZAC permettra une plus grande mixité sociale. Les absents, en particulier ceux qui dénoncent le manque de concertation (ils se reconnaîtront) ont eu tort. Au sein de la municipalité, les élus écologistes s'efforcent, malgré de forte contrainte budgétaire, de faire évoluer notre ville avec les habitants. Il reste encore beaucoup à faire, transformons ensemble notre ville pour qu'elle soit une ville agréable à vivre pour tous. Philippe Gauthier
Nouveau passage d'un train de déchets nucélairesQuand allons nous changer d'ère et sortir du nucléaire?Le Réseau Sortir du Nucléaire avait alerté qu’un nouveau convoi de déchets radioactifs partait de la centrale nucléaire de Borseele, aux Pays Bas, vers l’usine AREVA de la Hague, dans la Manche, et qu’il passerait le mercredi 11 décembre par l’Ile de France. Périodiquement de tels convois traversent l’agglomération parisienne. Les Verts s’étaient mobilisés contre les passages précédents, notamment en octobre 2011 et en mars 2012.
Mercredi matin nous avons rejoint les camarades Verts d’Aulnay devant la gare pour distribuer nos tracts aux voyageurs et les prévenir qu’un convoi radioactif empruntait, une nouvelle fois, les voies du RER B. Le convoi est passé vers 7 h 30 à Aulnay puis a stationné toute la journée à la gare de triage de Drancy-Le Bourget, repéré et observé par des militants Europe Ecologie Les Verts d’Aulnay. Il est reparti vers 23 h 30 seulement. Remarquons que ce convoi a stationné une journée au Bourget ! Pourquoi ?
Nous touchons là toute l’absurdité de la filière nucléaire :
- Ces transports sont tenus secrets au mépris des élus, des cheminots, de la population alors qu’un accident, surtout en zone urbanisée serait dramatique.
- Le « retraitement » à l’usine de la Hague ne diminue pas la radioactivité mais augmente le volume à stocker ou à transporter et les risques associés.
- Le « casse-tête » des déchets de très longue et forte radioactivité est un poison légué aux générations futures.
Jeudi matin, la sénatrice EELV de Seine Saint Denis Aline Archimbaud rappelle dans un communiqué ce que, nous écologistes, clamons depuis longtemps :
« Il est inadmissible et irresponsable qu’un train chargé de déchets radioactifs circule sur les voies ferroviaires empruntées chaque jour par des dizaines de milliers de voyageurs et traverse des zones fortement urbanisées malgré la dangerosité de son chargement. En effet, les wagons émettent des rayonnements gamma qui se propagent à plusieurs dizaines de mètres, mettant en danger le personnel à bord des trains, les forces de l’ordre et les riverains. Il est impératif que l’industrie nucléaire reconnaisse enfin le problème de la gestion et du stockage de ses déchets et d’engager un plan de sortie du nucléaire ».
Qui s’en préoccupe dans le Département, notamment parmi les élus de la gauche ?
Quand allons nous « changer d’ère » et sortir enfin du nucléaire ?
Anne Marie Vachon, Alain Terres,
Europe Ecologie Les Verts des Pavillons- sous- Bois
Conseil municipal du 6 décembre 2012Interventions des élus Europe Ecologie-Les Verts12.9 : Taxes et produits irrécouvrables - Admission en non-valeur => Philippe Gauthier
Nous pensions qu'il s'agissait de familles en difficultés devenues insolvables, à la lecture du document en annexe détaillant la créance, il s'agit aussi d'institutionnels (associations ou entreprises privées). L'argument de prescription ne tient pas, le trésorier est tenu de relancer les débiteurs pour éviter la prescription, il doit le faire au plus tard tous les 4ans moins 1 ou 2 jours. L'argument des archives et la prescription de 10 ans ne tient pas non plus car quand une créance est mise en recouvrement elle devient certaine.
En résumé, au vu des difficultés financières de notre commune nous ne souhaitons pas faire de cadeaux à des entreprises donc notre groupe votera contre.
12.11 : Attribution d’une subvention aux unions locales syndicales => Philippe Gauthier.
12.34 à 13.37 : Convention entre la CAEE et la ville pour la ZAC du canal => Philippe Gauthier
On nous propose ici plusieurs délibérations qui concernent l’aménagement des berges du canal. Nous sommes satisfaits que la convention avec la CAEE ait été modifiée avant le vote de ce jour et qu’elle précise bien désormais que ce texte ne concerne que la première tranche appelée zone des salins. C’est pourquoi notre groupe valide cette convention.
Néanmoins, nous tenons à mettre en avant certains éléments pour la suite de ce projet, éléments qu’il est nécessaire d’anticiper.
Si nous sommes bien conscients que le logement est une réelle difficulté pour nombre de nos concitoyens, l’esprit du projet piloté par Antoine Grumbach ne nous satisfait pas. Nous avons en effet souligné à de nombreuses reprises que ce projet met essentiellement l’accent sur les programmes immobiliers, mais que l’espace vert prévu (…ha) est ridiculement petit, et que les équipements publiques et les espaces nécessaires à leurs créations sont les grands oubliés du projet qui nous a été présenté.
L’objectif fixé est la création de 1300 nouveaux logements.
1300 nouveaux logements c’est environ 600 enfants de plus dans les écoles maternelles et élémentaires, c’est donc un nouveau groupe scolaire qui sera nécessaire.
C’est aussi de nouveaux besoins de places en crèches, de nouveaux besoins en équipements culturels et sportifs. Nous faisons d’ailleurs régulièrement le constat dans la délégation qui est la mienne du retard de Bondy en équipements sportifs.
Nous allons entendre d’ici la fin du mois le bilan de la concertation de l’aménagement de « l’EcoZac du canal », alors ne ratons pas l’occasion de faire de Bondy une ville ou il fait bon vivre, et cela passe par des services publics de qualité et de proximité.
12.39 : projet OSICA Gallieni/Pasteur – autorisation donnée à la Maire de signer la convention financière entre la ville et OSICA. => Claire Cauchemez
Nous sommes bien sûr favorables à la reconstruction d’une nouvelle Résidence Jeunes Actifs (RJA) de 200 chambres mais nous sommes pour le moins surpris que cette convention soit signée avant que la consultation de modification du PLU ne soit menée à son terme.
La ville prend des engagements en cas d’impossibilité de réaliser le projet envers OSICA alors que les habitants n’ont pas encore pu s’exprimer sur les modifications nécessaires du PLU pour que cette reconstruction puisse voir le jour.
En l’état actuel notre groupe ne peut donc pas être favorable à la signature de cette convention, qui intervient avant la modification du PLU nécessaire, et préfère s’abstenir.
12-44 : Rénovation de l’école maternelle du Mainguy : Dépôt du permis de construire => Maribé Durgeat En tant qu’élue à la démocratie participative, je suis très gênée par cette demande de permis de construire alors qu’il n’y a pas eu de concertation préalable sur le nouveau projet avec l’ensemble de l’équipe éducative, les parents d’élèves, les représentants du Conseil de Quartier. Pour cette nouvelle concertation qui était prévue, j’avais même signalé qu’il serait intéressant d’inviter un représentant de l’association Bondynoise qui se préoccupe du patrimoine de la ville « Bondy, son chêne et ses racines ».
Au sein d’EELV, nous essayons, au maximum, d’avoir une cohésion de groupe sur notre action au sein du conseil municipal, de trouver une forme de consensus mais il arrive parfois que des décisions ne puissent pas être entérinées par tous les membres du groupe, ce qui est le cas aujourd’hui. Je ne peux pas renier mes convictions sur la participation nécessaire des personnes concernées quand un projet doit voir le jour.
C’est simplement une question de principe démocratique, je pense qu’on avait la maquette depuis un certain temps et qu’il était possible d’organiser cette réunion de concertation. J’ai rappelé à plusieurs reprises que cette réunion était absolument nécessaire, j’ai bien entendu que Patrick était dans l’urgence avec ce projet, j’accepte cette vision différente des choses mais moi, je ne peux pas voter pour cette décision.
Ce soir, je mets l’accent sur le manque de concertation pour cette deuxième proposition d’agrandissement mais il faut aussi voir que finalement, il y aura eu peu échange sur cet agrandissement alors qu’il s’agit d’un projet de grande ampleur qui modifie quand même beaucoup le bâtiment initial qui date du début du siècle. Et malheureusement, une fois que le permis de construire est adopté, seules des modifications à la marge sont possibles…
Réponse de Patrick Sollier, en charge des politiques éducatives : Les contraintes d'un calendrier très resserré ne nous ont malheureusement pas permis d'organiser une réunion large autour de ce nouveau projet mais je voudrais répondre sur deux points précis.
Tout d'abord sur la fonctionnalité, les besoins, ce projet ne part pas de rien. Il arrive en effet après une série de consultation, d’un travail en commun, de remarques formulées par l'équipe éducative, la directrice, l'inspecteur, les parents d'élèves. Nous avions en effet présenté en réunion publique un premier projet qui avait suscité beaucoup d'intérêt mais aussi des questionnements et des remarques. Ces avis ont été pris en compte dans le nouveau projet: je pense en particulier au nombre de salle, à la superficie de l'espace de restauration, des salles de repos, à la nécessité d'avoir un espace bibliothèque. Le deuxième point concerne l'esthétisme du projet, son intégration dans un bâtiment faisant partie de notre patrimoine historique. Là également, nous avons demandé à l'architecte de revoir son projet initial qui prévoyait en particulier la démolition du préau qui fait partie du bâtiment historique et notre projet s'est porté sur une nouvelle proposition qui respecte l'intégrité de la partie ancienne. La question ensuite est de juger l'aspect, l'esthétisme de ce nouveau projet qui je l'ai dit tout à l'heure allie la partie ancienne en meulière à une structure bois et verre. En matière d'architecture les avis peuvent certes diverger mais les réactions des personnes qui ont vu ce projet: élus, personnels administratifs et techniques, inspecteur de l'éducation nationale, directrices des deux écoles du Mainguy sont assez unanimes sur la qualité de celui-ci. Par ailleurs, nous allons au mois de janvier organiser une réunion publique avec l'équipe du cabinet Randja autour de ce beau projet. Cinquante personnalités pour le droit de vote des étrangersLettre ouverte de 50 intellectuels et parlementaires pour le droit de vote des étrangers au Président de la République et à tous les républicainsMonsieur le Président, Généreuse, la République se doit de donner de nouveaux moyens d’expression à ceux qui prennent part, au quotidien, à la vie de la Cité, qui contribuent à ses ressources et qui respectent ses lois. Terre d’accueil, la France se doit de tenir compte des racines créées, par-delà la nationalité, par ceux qui y vivent depuis des années, parfois depuis des décennies. Pluriel, notre pays se doit de reconnaître un nouveau type de citoyenneté, qui ne soit pas uniquement le fruit de la nationalité. L’extension du droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales aux étrangers non européens concernerait environ 2,3 millions d’étrangers, dont 1,8 million y résidant depuis plus de cinq ans. En 1981, François Mitterrand, alors candidat à l’élection présidentielle, la proposait déjà. En 2012, vous-même, à votre tour candidat, vous repreniez cet engagement à votre compte. Ce droit est l’aboutissement du cheminement naturel de la démocratie. Il constitue également un facteur de renforcement de la cohésion sociale. Et il est susceptible d’avoir des effets positifs sur la participation électorale des enfants français de ces étrangers. Son adoption permettrait enfin de mettre un terme à des asymétries choquantes entre les étrangers non européens, qui sont parfois résidents de longue date sur le sol français, et les étrangers communautaires, disposant eux, sans condition de durée de résidence, du droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales. Les étrangers qui y accéderaient ne pourraient pas exercer de fonctions exécutives au sein d’un conseil municipal et les conseillers municipaux étrangers élus ne pourraient pas participer à l’élection des sénateurs. Ce droit, adopté en 2000 à l’Assemblée nationale, a été voté par le Sénat le 8 décembre 2011, un peu plus de deux mois après son basculement à gauche, le 25 septembre 2011. Ces prises de position parlementaires s’inscrivent dans le sillage des appels lancés régulièrement depuis les années 80 par des associations antiracistes institutionnalisées, tels la Ligue des droits de l’homme (LDH) ou le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), et de la mise en place, dans de nombreuses municipalités, de dispositifs d’association des résidents étrangers à la vie locale. Des vœux ont également été régulièrement adoptés, en faveur du droit de vote et d’éligibilité des étrangers dans les conseils municipaux, généraux et régionaux, dès 2001. Et des référendums locaux ont enfin été organisés, autorisant la participation des ressortissants étrangers. Sans oublier l’inscription de ce droit dans le programme de plusieurs partis de gauche. Maintenant que la France a en vous un président de la République socialiste, il est temps de reprendre politiquement en main le dossier et d’engager le processus de révision constitutionnelle. Pour cela, l’option la plus favorable serait la préparation par le gouvernement d’un projet de loi, soumis aux deux chambres séparément, puis au Congrès (députés et sénateurs réunis). Pour que la révision constitutionnelle soit définitivement adoptée, elle devra emporter au moins les trois cinquièmes des voix du Congrès. Il risque pourtant d’en manquer une quarantaine. Lançons donc une campagne pour convaincre les élus hésitants. Allons chercher, au Parlement, les voix manquantes une par une. Montrons que la politique est aussi l’art de convaincre et que la démocratie ne peut que gagner à un tel combat. Il ne serait pas raisonnable de reporter à 2014 l’éventuel octroi à nos résidents étrangers non européens d’un droit qu’ils attendent depuis si longtemps. Ils méritent de notre part ce geste fraternel, mais aussi utile à la société, ne serait-ce que par son caractère résolument inclusif en des temps où les replis religieux, ethniques, communautaires se font de plus en plus visibles. Voter, c’est se responsabiliser et dire non à l’enfermement dans les marges. Ensemble, député(e)s, sénateurs et sénatrices, élu(e)s de tous rangs, ministres, chef de gouvernement, et jusqu’au plus haut représentant de l’Etat que vous êtes, Monsieur le Président, faisons de notre conquête des voix une mission républicaine. Montrons que nous sommes encore capables de porter haut et fort nos valeurs de gauche pour une société du vivre ensemble. Parlementaires intellectuel(le)s, citoyen(ne)s, c’est aujourd’hui, dès maintenant, que nous avons le devoir de construire la France de demain. Nous comptons sur vous, Monsieur le Président. Lancement du débat national sur l'énergieLa position portée par Europe Ecologie-Les VertsLa poursuite des tendances actuelles de production et de consommation d’énergie fait peser sur la planète des risques environnementaux et sociaux inacceptables. La transition énergétique est la solution. Elle est une raison de croire collectivement en l’avenir. La transition énergétique, c’est le “progrès” de ce siècle : une avancée réfléchie et sereine, solidaire et durable.
La nécessité de cette transition se justifie en premier lieu par la raréfaction des ressources et l’explosion des factures pour les citoyens.
La France est particulièrement vulnérable à cette situation puisqu’elle importe actuellement la totalité de son pétrole, de son gaz, de son charbon et même de son uranium, soit plus de 90 % de sa consommation totale d’énergie.
La transition énergétique est la seule solutionpour stabiliser les factures.
Cette transition s’avère nécessaire également pour protéger notre climat.
La nécessité et l’urgence de l’action pour protéger le climat font l’objet d’un large consensus dans la communauté scientifique. La température moyenne globale observée suit les tendances prévues par les modèles climatiques (+0,7 °C depuis 1900). Les émissions de gaz à effet de serre ont doublé depuis 1990 et ont encore atteint un record historique en 2011. Il faut une transformation profonde et rapide du secteur énergétique pour atteindre une décarbonisation réelle et durable de l’économie et lutter contre le réchauffement climatique.
Une des solutions indispensables à cette transition réside dans la sortie du nucléaire.
Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire, André-Claude Lacoste, affirme clairement lors d’une audition parlementaire le 30 mars 2012 : « Personne ne peut garantir qu’il n’y aura jamais en France un accident nucléaire ».
Allonger la durée de vie des centrales à 60 ou 70 ans, comme la direction d’EDF le revendique, est irresponsable.
LES GRANDS OBJECTIFS DU PROGRAMME D’EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS
Ni fossiles, ni nucléaire, ni effet de serre.
À ce triptyque du passé, nous répondons : efficacité, sobriété et énergies renouvelables.
· La transition énergétique est nécessaire : cette trajectoire est la seule qui permette de garantir l’accès aux services énergétiques pour tous, en assurant justice sociale et solidarité, sécurité d’approvisionnement mais aussi paix et démocratie.
· La transition énergétique est souhaitable : elle permet de créer des emplois et de maîtriser les coûts pour l’ensemble de la société, en améliorant la qualité de vie de tous.
· La transition énergétique est possible : elle passe par un ensemble de solutions et de mesures techniquement et économiquement viables. À nous de les mettre en œuvre dès aujourd’hui.
· La transition énergétique est une stratégie universelle et non conflictuelle : Sous des déclinaisons différentes elle est applicable dans tous les pays (riches, émergents, en développement) et sur tous les territoires : il y a partout des potentiels de sobriété, d’efficacité et de production d’énergies renouvelables.
LES OBJECTIFS D’EELV POUR LA FRANCE
Diminuer de 30 % les gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990 et de 85 % en 2050 tout en sortant du nucléaire d’ici 20 ans.
Comment ? Par l’efficacité et la sobriété : -15 % de consommations énergétiques (énergie finale) d’ici 2020 par rapport à 2009, et -50 % en 2050. Par le potentiel des énergies renouvelables : 40 % de la production d’énergie d’origine renouvelable en 2020 (hors carburants), près de 100 % en 2050.
Nous avons le choix. Nous pouvons agir. Dès maintenant !
Plus de détails en cliquant ici Stéphane Gatignon cesse sa grève de la faimDe nombreux élus écologistes de Seine-Saint-Denis sont venus soutenir le Maire EELV de Sevran en grève de la faim depuis plusieurs jours. Nous publions ici son communiqué. Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Je me suis mis en grève de la faim il y a maintenant six jours. Cette action était destinée à ce que les communes les plus fragiles financièrement comme Sevran obtiennent les moyens d’avoir un budget digne de ce nom. C’était mon devoir de maire et d’élu local que d’engager cette action pour rompre le silence dans lequel étaient plongées les communes les plus en difficulté de notre pays.
Il y a urgence. La crise entraîne nos communes dans une spirale d’endettement et de baisse des ressources. Pour Sevran, il s’agissait de combler un déficit structurel de 5 millions d’euros et de récupérer les 4,7 millions d’euros dus par l’ANRU. Ce déficit structurel interdisait l’accès aux emprunts nécessaires au paiement des entreprises travaillant pour la ville. Cette situation risquait d’entraîner des fermetures de PME et de condamner au chômage des dizaines et des dizaines de salariés. Elle rendait impossible la poursuite du renouveau de notre commune.
Aujourd’hui jeudi 15 novembre, j’ai décidé de cesser la grève de la faim.
L’intervention du Président de la République, lors de sa conférence de presse du 13 novembre, a permis de jeter les bases d’un travail fructueux avec le gouvernement. J’ai été touché par le respect et l’attention que François Hollande a manifesté pour les banlieues.
Le Premier Ministre, la ministre à l’Egalité des territoires et le ministre de la Ville m’ont transmis les mesures qu’ils préconisaient. J’ai accepté ce compromis.
1/ Face à ma demande de création d’un fonds d’urgence pour les villes les plus fragiles financièrement, le gouvernement a décidé de dédier l’augmentation de la Dotation de Solidarité Urbaine de 120 millions d’euros prioritairement aux villes les plus pauvres.
2/ La Ville de Sevran faisant partie de ces communes verra son budget 2013, et les suivants, crédité d’une dotation budgétaire structurelle qui lui permettra de faire face à ses engagements et à ses indispensables projets. Le montant de cette dotation structurelle reste à définir, mais il se situera aux alentours de cinq millions d’euros par an.
3/ Le travail autour de la mission conduite par François Puponi sur la péréquation financière entre communes riches et pauvres débutera vendredi prochain. J’y participerai. Les préconisations de péréquation seront orientées vers les communes les plus en difficulté.
Elles seront adoptées en 2013 et opérationnelles en 2014.
J’estime aujourd’hui que par ce compromis nous avons obtenu gain de cause.Pour les communes les plus fragiles financièrement les bases d’un redressement sont jetées et de nouvelles perspectives s’ouvrent.
C’est une victoire d’abord des habitants des villes de banlieue les plus en difficulté. C’est à mes concitoyens, Sevranaises et Sevranais et au-delà de notre territoire que je dois ma détermination à conduire ma grève de la faim.
Je veux remercier les Sevranaises et les Sevranais ainsi que les Franciliens qui sont venus soutenir mon action.
Je veux remercier les parlementaires et les élus ainsi que les responsables politiques qui m’ont manifesté leur solidarité et leur amitié.
Le Premier ministre, la ministre à l’Egalité des territoires et le ministre de la Ville ont su se mobiliser et s’engager avec détermination pour prendre en compte les intérêts des communes les plus pauvres.
Je suis persuadé que les débats que nous avons conduits pendant une semaine vont permettre que les points de vue se rapprochent. Les problèmes des banlieues et des villes les plus fragiles financièrement seront mieux pris en compte comme le souhaite le Président de la République en « parlant de justice territoriale ».
(Photo de Vincent Berville – galeries photos)
Non à un nouvel aéroport à NantesManifestation samedi 17 novembreAlors que l’État poursuit depuis le 16 octobre ce qu’il appelle une opération de « nettoyage » sur le site de Notre-Dame-des-Landes, Europe Écologie Les Verts exige l’arrêt immédiat des opérations de destructions en cours et appellent au retour à la raison.
L’avis de la Commission d’enquête « loi sur l’eau » paru le vendredi 19 octobre est un véritable coup d’arrêt au projet. Pour qui sait le lire, l’« avis favorable », la Commission a en effet émis deux réserves de taille à la poursuite des procédures, et demande expressément que les travaux ne commencent pas avant que celles-ci n’aient été levées.
L’avis de la Commission d’enquête doit faire ouvrir les yeux aux porteurs du projet. L’État doit cesser immédiatement les destructions en cours, qui créent une situation irréversible dans un processus de passage en force mis au service d’un projet inacceptable.
Les écologistes condamnent fermement l’évacuation de personnes, la destruction de maisons, la dégradation de cultures et les atteintes à l’environnement. L’entêtement irraisonné du gouvernement à poursuivre cette démonstration de force ne pouvait que produire l’escalade de violence à laquelle nous assistons et qui a provoqué des blessés chez les opposants et les forces de l’ordre, ce que nous déplorons amèrement.
Europe Écologie Les Verts appelle à la poursuite de la mobilisation contre ce projet inutile qui dilapide l’argent public et détruit des terres agricoles fertiles et nourricières.
Les Secrétaires régionaux/ales d’Europe Écologie Les Verts seront présent-e-s en nombre à Notre-Dame-des-Landes le 17 novembre aux cotés des opposants au projet et appellent toutes celles et tous ceux qui se battent partout contre d’autres « grands projets inutiles » à se mobiliser et à rejoindre ce rassemblement pour soutenir la « ré occupation de la ZAD ».
Par leur présence les secrétaires régionaux témoignent de la mobilisation, dans leurs régions, des militant-e-s écologistes dont ils/elles sont les représentant-e-s.
Ils/elles soulignent aussi que cette lutte dépasse largement le cadre régional et mobilise massivement dans toutes les régions.
Le collectif des Secrétaires régionaux Europe Écologie les Verts
Bérengère DAUVIN, Secrétaire régionale de Basse-Normandie
Droit de vote des étrangers : il ne faut pas capituler !C'était une des « 101 propositions pour la France » de François Mitterrand en 1981 pour les étrangers non communautaires.
Pendant que la France reportait sans cesse l'adoption d'une telle loi, onze pays européens accordaient le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers après une durée minimale de séjour sur leur territoire (entre deux et cinq ans). Dans cinq de ces pays, les étrangers ont également le droit de se faire élire aux élections municipales.
Depuis quelques semaines, le gouvernement hésite sur cet engagement électoral de François Hollande pour les élections municipales de 2014. Il s’abrite derrière l’opinion publique : des sondages disent que les deux tiers des Français étaient pour l’octroi de ce droit il y a un an, et qu'ils ne sont plus qu’un tiers aujourd’hui. Ce ne serait donc pas le moment puisque la demande n’est pas forte... Et puis la majorité des 3/5e au Congrès n’est pas assurée…
C'est comme pour la transition écologique qui semble oubliée depuis la conférence environnementale de septembre ; c'est comme penser la solution à la crise financière et économique sans prendre en compte les crises sociales et écologiques ; c’est comme oublier de coupler la transition énergétique avec la sortie du nucléaire. Pour ce qui apparaît comme des problèmes écologiques, ce n’est jamais le moment !
Et bien non ! Ces problèmes sont en fait des solutions.
Il en va de même pour le droit de vote des étrangers, qui n’est pas un problème, mais une solution, vitale, essentielle, maintenant !
Vitale, parce que nous constatons un essoufflement démocratique de plus en plus fort depuis plus de 10 ans. Ce nouvel apport au corps électoral pourrait se révéler central en termes de renouveau démocratique. C’est aussi le sens des prises de position de plusieurs maires de grandes villes, comme Bertrand Delanoë, Didier Paillard, Dominique Voynet.
Essentielle, parce que les étrangers participent à la vie économique, sociale, culturelle de notre pays. Ils contribuent par l’impôt aux ressources de nos communes. Ils contribuent à la vie citoyenne en étant responsables d’associations, délégués syndicaux, représentants de parents d’élèves, électeurs pour la désignation des conseils de prud’hommes…
Comment accepter le maintien de ce statut de citoyen de seconde zone, et souhaiter en même temps que tous s’intègrent à la société française ? Persister à exclure les étrangers de l’acte citoyen minimal que constitue le droit de vote aux élections municipales serait plus qu’une erreur : une faute. Dans nos villes, des milliers de femmes et d’hommes issus de l’immigration et leurs enfants attendent ce signal fort d’une reconnaissance de citoyenneté, antidote contre un racisme toujours affleurant, rempart contre la droite qui flirte beaucoup avec l'extrême droite sur ce thème.
Essentielle encore, parce que le droit de vote contribue à un sentiment d'appartenance à la société française, non à sa nation. Le statut de citoyen dans une ville ne doit pas être lié à la nationalité. La république, et singulièrement, la république française n'implique pas la confusion entre nationalité et citoyenneté. La citoyenneté de résidence est une des revendications qui fonde les valeurs écologistes, elle est toujours d’actualité.
Maintenant, parce que la crise systémique mondiale dans laquelle nous baignons depuis 4 ans incite à l’égoïsme plutôt qu’au partage, au repli sur soi plutôt qu’à l’échange. On protège son pain au chocolat plutôt que d’essayer de le multiplier. La diversité culturelle devient dangereuse. Ne nous le cachons pas, le nationalisme, le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme, l’exclusion sont des idées qui avancent. Il y a péril en la demeure, dans un contexte de crise qui voudrait désigner des boucs émissaires aux difficultés sociales.
Renoncer au droit de vote pour les résidents étrangers, ce serait capituler devant les pires arguments, et laisser le champ libre aux peurs et aux haines. Nous n’avons pas le droit, plus le droit, de laisser cette victoire à la droite et à l’extrême-droite.
Comme écologistes, contribuons à faire évoluer l’opinion publique en menant une grande campagne intelligente, pédagogique, rassembleuse, optimiste et persévérante. Entreprenons les démarches pour une bataille large et unitaire. Les forces existent pour conquérir le droit de vote des étrangers et faire ainsi respirer la société de toute sa diversité.
Francine Bavay, Michel Bock, Emmanuelle Cosse, Jacques Perreux, Conseillers régionaux EELV.
Philippe Gauthier, Maribé Durgeat, Claire Cauchemez, Patrick Sollier, Maires adjoints EELV Bondy.
Aymeric Prat, Alain Boucher, Anne marie Vachon, Alain Terres, Boujemâa El Kasmi
Droit au logementSigner la pétitionRécemment l’assemblée nationale a adopté deux amendements facilitant la mise en œuvre de la loi de réquisition. Encore une loi à appliquer !
Mobiliser ou réquisitionner temporairement et à faible coût 100 000 logements vacants, c’est sortir de la rue et de la grande précarité 300 000 personnes, de quoi nous redonner espoir et confiance.
Avec les mouvements sociaux du logement, nous demandons au Président et au Premier Ministre de donner l’impulsion nécessaire à cette entreprise, en urgence, il n’y a plus de temps à perdre !
Premiers signataires :
Albert Jacquard, Mgr Gaillot, Josiane Balasko, Christophe Alévêque, Guy Bedos, Miguel Benasayag, Jacques Bonnafé, Florence Cestac, Alfred Circus, Coco, Alexandre Coutelis, Didier Daeninck, Annie Ernaux, Thomas Fersen, Alain Lipietz, Daniel Mermet, Miss Tic, François Morel, Michel Onfray, Olivier Pont, Didier Porte, Olivier Poubelle, Sansévérino, Siné, Catherine Sinet, Bruno Solo, Thibaut Soulcié
Pour signer la pétition
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