Le danger que font peser les ondes électromagnétiques sur la santé de bon nombre de nos concitoyens, exposés dans leurs habitations, dans leurs écoles ou sur leur lieu de travail aux émissions du Wifi, des antennes relais de téléphonie mobile ou des lignes électriques à très haute tension, n'est plus à démontrer. Elu parisien, Jean Desessard a soutenu l'appel lancé à Bertrand Delanoë par des syndicalistes de la Ville de Paris pour la création de zones blanches, sans Wifi, dans les espaces publics parisiens, et l'ouverture d'un véritable débat public sur la question. Dans cet objectif, il a rencontré à plusieurs reprises des représentants syndicaux et associatifs, afin de préparer une proposition de loi visant à appliquer le principe de précaution pour garantir le droit de chacun de vivre, étudier et travailler dans un environnement qui ne nuise pas à sa santé.
Dans ce contexte, les sénatrices et sénateurs Verts se sont félicités de la décision de la Cour d'Appel de Versailles d'ordonner le démontage d'une antenne relais Bouygues-Telecom dans le Rhône. Ce jugement apporte une reconnaissance juridique aux risques que font courir les antennes-relais de téléphonie mobile pour la santé humaine. Par ailleurs, lors d'un débat sur l'attribution des nouvelles fréquences de téléphonie mobile au Sénat, Jean Desessard a interpellé la secrétaire d'Etat chargée du développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko Morizet sur l'importance de mettre en place une politique nationale en la matière fondée sur le principe de précaution. En réponse aux arguments de Jean Desessard, la Ministre a indiqué qu'elle organiserait le «Grenelle des antennes» le 19 mars prochain.
COLLOQUE
Organisé par le SUPAP-FSU et Robin des Toits
et parrainé par Jean Desessard et Marie-Christine Blandin
Technologies sans fil : un nouvel enjeu sanitaire
Le lundi 23 mars 2009 de 9h30 à 18h, Salle Médicis au Sénat.
Inscriptions en ligne : http://ehs.robindestoits.org/inscription.php