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 Téléphonie mobile et santé : des associations veulent un vrai débat

Article glané dans Metro en date du 18 mars

  • verdur
  • Jeudi 26/03/2009
  • 10:20
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Des associations, experts et sénateurs, qui participeront lundi au Sénat à un colloque sur le "nouvel enjeu sanitaire" que représentent les technologies sans fil, ont regretté mardi devant la presse le manque de débat autour de la téléphonie mobile.
Le colloque est organisé à l'initiative de deux sénateurs des Verts, Marie-Christine Blandin et Jean Desessard.
Y participeront des scientifiques -le Pr Franz Adlkofer, coordinateur du projet de recherche Reflex en Allemagne, le Dr Lennart Hardell, professeur en oncologie en Suède, le Pr Olle Johansson, associé au Karolinska Institute, le Pr Dominique Belpomme, cancérologue, le Pr Pierre Le Ruz, président du conseil scientifique du Criirem (Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques)- ainsi que des associations et quelques politiques.
Un message de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, sera lu.
Les opérateurs ont été invités. "Mais ils hésitent, ils ne savent pas s'ils vont venir", a indiqué mardi à la presse M. Desessard, pour qui "la confrontation doit se faire à un moment ou à un autre".
Pour Michèle Rivasi, adjointe au maire de Valence (Drôme) et fondatrice du Criirem, ne pas discuter avec les associations constituerait un "déni de démocratie".
Pour la "table ronde" prévue fin avril sous l'égide de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, les participants au colloque souhaiteraient de "vraies discussions".
"On ne peut qu'être pour un Grenelle des antennes, avec les opérateurs, les associations, les élus, les experts", a noté M. Desessard auprès de l'AFP. "Mais il ne faudrait pas que ce soit pipé, et on a des inquiétudes avec la lettre de mission qui semble considérer que c'est un peu joué".
Dans cette lettre à Mme Bachelot, le Premier ministre François Fillon a affirmé que "l'hypothèse d'un risque pour la santé pour les populations vivant à proximité des antennes-relais de téléphonie mobile ne peut être retenue" en l'état actuel des connaissances.
Pour le porte-parole de l'association Robin des Toits Etienne Cendrier, "les conclusions de la réunion sont données avant de débattre". "Nous n'avons aucune illusion, on serait très surpris que quelque chose en sorte", a-t-il indiqué.




 

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