La loi Fillon de 2003 sur les retraites avait prévu la possibilité de passer aux 41 annuités, à
condition d'avancer sur la prise en compte de la pénibilité au travail, l'emploi des
seniors et la revalorisation du niveau des pensions de retraite. Alors que le gouvernement
recule devant toute avancée dans ces domaines pour ne pas contrarier le Medef, il décide
néanmoins de passer en force, par décret, en allongeant une fois de plus la durée
de cotisation donnant droit à des pensions de retraites complètes.
Il est irréaliste de penser que les travailleurs et chômeurs d'aujourd'hui en France
valideront suffisamment de trimestres pour aboutir à 41, puis 42 annuités, en raison de :
• l'allongement de la durée des études ;
qui retarde l'entrée dans la vie active ;
• la précarisation du travail ;
• l'augmentation du nombre de travailleurs pauvres
à temps partiel subi ;
• la propension des entreprises à licencier et à ne pas
embaucher les personnes de plus de cinquante ans ;
… sans parler du chômage persistant.
En augmentant le nombre d'annuités à 41 ans, le but du gouvernement n'est pas de sauver
les retraites par répartition : il est au contraire d'empêcher l'obtention de pensions complètes,
puisqu'il ne prévoit pas les financements nécessaires. Or, qui dit pensions incomplètes dit
obligation de les compléter par l'épargne individuelle.
Inutile que les fonds de pension soutiennent cette soi-disant réforme.
LE 22 MAI 2008, MOBILISONS NOUS !
Les Verts rappellent que l'urgence est de garantir l'avenir des retraites par répartition
et que seule une réforme d'envergure pourra répondre à un tel enjeu.
Au contraire d'un nivellement par le bas, qui frappe les moins riches, celle-ci devra
s'appuyer sur une solidarité étendue : notre proposition d'élargir l'assiette des
cotisations employeurs à l'ensemble de la valeur ajoutée va dans ce sens.
Une telle mesure permettrait en effet de moderniser l'assiette des prélèvements
sociaux sans pénaliser les industries de main-d'oeuvre. Le besoin de financement, si l'on
reste à 40 ans de cotisations, sera de 1,3 % du PIB en 2020 et de 2,3 % en 2040.
Cet accroissement est dérisoire au regard des exonérations de cotisations patronales
actuelles (1,4 % du PIB en 2007). Les retraites nécessitent 10 milliards
d'euros par an, tandis que le paquet fiscal – qui bénéficie à une minorité
de contribuables riches – coûte chaque année 15 milliards d'euros !
condition d'avancer sur la prise en compte de la pénibilité au travail, l'emploi des
seniors et la revalorisation du niveau des pensions de retraite. Alors que le gouvernement
recule devant toute avancée dans ces domaines pour ne pas contrarier le Medef, il décide
néanmoins de passer en force, par décret, en allongeant une fois de plus la durée
de cotisation donnant droit à des pensions de retraites complètes.
Il est irréaliste de penser que les travailleurs et chômeurs d'aujourd'hui en France
valideront suffisamment de trimestres pour aboutir à 41, puis 42 annuités, en raison de :
• l'allongement de la durée des études ;
qui retarde l'entrée dans la vie active ;
• la précarisation du travail ;
• l'augmentation du nombre de travailleurs pauvres
à temps partiel subi ;
• la propension des entreprises à licencier et à ne pas
embaucher les personnes de plus de cinquante ans ;
… sans parler du chômage persistant.
En augmentant le nombre d'annuités à 41 ans, le but du gouvernement n'est pas de sauver
les retraites par répartition : il est au contraire d'empêcher l'obtention de pensions complètes,
puisqu'il ne prévoit pas les financements nécessaires. Or, qui dit pensions incomplètes dit
obligation de les compléter par l'épargne individuelle.
Inutile que les fonds de pension soutiennent cette soi-disant réforme.
LE 22 MAI 2008, MOBILISONS NOUS !
Les Verts rappellent que l'urgence est de garantir l'avenir des retraites par répartition
et que seule une réforme d'envergure pourra répondre à un tel enjeu.
Au contraire d'un nivellement par le bas, qui frappe les moins riches, celle-ci devra
s'appuyer sur une solidarité étendue : notre proposition d'élargir l'assiette des
cotisations employeurs à l'ensemble de la valeur ajoutée va dans ce sens.
Une telle mesure permettrait en effet de moderniser l'assiette des prélèvements
sociaux sans pénaliser les industries de main-d'oeuvre. Le besoin de financement, si l'on
reste à 40 ans de cotisations, sera de 1,3 % du PIB en 2020 et de 2,3 % en 2040.
Cet accroissement est dérisoire au regard des exonérations de cotisations patronales
actuelles (1,4 % du PIB en 2007). Les retraites nécessitent 10 milliards
d'euros par an, tandis que le paquet fiscal – qui bénéficie à une minorité
de contribuables riches – coûte chaque année 15 milliards d'euros !
Solidarité entre générations
Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro, rue . . . . . . . . . . . . . . . .
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Code postal . . . . . . . . . . . . . . . .
Commune . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . .
Courriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Profession . . . . . . . . . . . . . . . . .
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