Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite du départ de Mme Kociusko-Morizet du secrétariat d'Etat à l'écologie, mais aussi de non-remplacement. En effet, depuis quelques années en France, il faut être pronucléaire pour devenir ministre de l'écologie : c'est tellement ridicule qu'il vaut donc mieux... que le poste reste vacant.
Mme Kociusko-Morizet restera dans l'Histoire pour avoir :
- cautionné l'interdiction de parler du nucléaire lors du Grenelle de l'environnement
- prétendu que le nucléaire était une chance pour
- soutenu la construction de nouveaux réacteurs nucléaires
- cautionné l'accord nucléaire signé par
Mme Kociusko-Morizet ne semble pas non plus avoir entendu parler de la prolifération nucléaire et de la dangerosité du dictateur libyen Kadhafi. Dans l'Histoire, des ministres ont eu le courage de s'élever contre des décisions inacceptables du Président de
Notons aussi que, globalement, le bilan de Mme Kociusko-Morizet et du Grenelle sont accablants : continuation du nucléaire, des OGM, et des agrocarburants, nouveaux incinérateurs, aéroports et autoroutes, projet de nouveau circuit de Formule 1, etc.
A ce compte, le ministre de l'Energie J-Louis Borloo "suffit" amplement, et il est finalement bon que le secrétariat d'Etat à l'écologie reste vacant... en attendant qu'un futur gouvernement se décide enfin à préserver réellement l'environnement et donc à sortir du nucléaire.
Communiqué du 15 janvier 2009