En lisant ce communiqué je pensais aux émissions de radio contact diffusées avant 1981 du CPRA de Bondy en toute illégalité.

A l’époque pour écouter des musiques variées (à la radio) il fallait se coucher tard. Pour avoir connaissance des opinions non officielles il ne nous restait que la presse alternative.

Grâce à l’insistance et au courage de quelques unEs des radios différentes existent. Aujourd’hui les associatives qui avaient résisté financièrement sont menacées, c’est un retour en arrière de 30 ans.

Alain

(Responsable du groupe local de Bondy)

548 radios associatives ont été trompées par les promesses de l'Etat et vont faire face à la plus grave crise que ce secteur ait connu depuis 1986. "Les associatives", ce sont plus de 548 radios locales en France, fières de leur indépendance et de leur ancrage territorial.

Ces radios exploitent 900 fréquences locales sur les 3512 attribuées au secteur privé : le secteur non-marchand est donc un acteur incontournable et stable de la radiodiffusion privée. "Les associatives", ce sont 3.000 salariés, 14.000 bénévoles passionnés, deux millions d"auditeurs, un taux d'écoute de 20 % en zone rurale, un budget annuel proche de 30 millions d'euros.

En dépit de leurs faibles budgets individuels, les radios associatives ont constitué depuis vingt cinq ans le berceau de milliers de réussites professionnelles, favorisant ainsi le lien social et le développement des territoires.

En région, elles offrent au secteur de l'économie sociale et solidaire des outils de communication qui ont fait leur preuve et concourent au développement des missions de service public.

Déjà, en 2008, à l'annonce de la suppression du dispositif alimentant le Fonds de Soutien à l' Expression Radiophonique (FSER) et de son remplacement par une ligne budgétaire du Ministère de  la Culture et de la Communication, Les Verts avaient alerté les citoyens sur les dangers financiers et éthiques d'une telle mesure.
 
Aujourd'hui, de nombreuses radios associatives se retrouvent en cessation de paiement. Considérant la gravité de cette situation, Les Verts réclament une commission d'enquête parlementaire à ce sujet.