Le conseil d’administration d’Eco-Emballages vient d’annoncer que 60 millions d’Euros (argent public qui lui était confié) étaient actuellement investis dans des paradis fiscaux, sur des placements non sécurisés.
Le placement off-shore de ces 60 millions d’euros est inadmissible.
Cet argent, collecté sur le dos des consommateurs, est théoriquement destiné à soutenir la gestion des déchets d’emballage par les collectivités.
Les entreprises contribuent à Eco-Emballages et apposent en échange le logo sur leurs produits. Ce logo peut laisser croire que l’emballage est recyclable alors qu’il veut juste dire que l’industriel a payé la taxe...
Les fonds obtenus sont reversés par Eco-Emballage aux collectivités locales et servent à la mise en place de la collecte sélective. Mais ce système n’incite aucunement à réduire les emballages inutiles car les producteurs de ces déchets d’emballages prennent en charge moins de la moitié (43%) des coûts de gestion, le solde restant toujours à la charge des collectivités.
Ce sont donc les contribuables qui assument la majorité des coûts liés au traitement des déchets d’emballages.