José  Bové, candidat d'Europe Ecologie aux élections européennes, a été expulsé du  Cameroun à son arrivé à Yaoundé le 22 janvier 2009. M. Bové se rendait au  Cameroun pour soutenir M. Bernard Njonga et neuf autres activistes paysans jugés  pour avoir organisé une manifestation illégale dénonçant la corruption  endémique qui sévit dans certains départements du ministère de l'agriculture  camerounais.

En l'espace  de trois mois,  José Bové a été harcelé à l'aéroport de Vancouver puis  expulsé du Canada, interdit d'entrer en Australie et enfin hier, empêché de  visiter avec une délégation d'élus de Midi-Pyrénées l'ambassade des États-Unis  pour plaider la cause des producteurs de Roquefort.

Les Verts estiment que ces atteintes à la liberté de déplacement et de  réunion sont intolérables.
 
Ces mesures visent à criminaliser tous ceux qui s’opposent à la normalisation libérale mondiale.
 
En France, le gouvernement Sarkozy pratique la même politique répressive contre tous les « déviants » en les stigmatisant: repression contre les faucheurs OGM,  affaire de Tarnac, attaques contre les syndicalistes de Sud, intimidations de journalistes...
 
Les Verts appellent à la resistance contre ces atteintes à la démocratie et au contrôle permanent des citoyens.

Djamila Sonzogni, Jean-Louis Roumégas, Porte-parole,
Catherine Grèze, Déléguée à  l’ Europe, l’International et l’Outremer,