Intervention de P. Sollier, 2e maire-adjoint chargé des Politiques éducatives
Il convient tout d’abord de rappeler que si ce budget s’inscrit dans une période de crise économique et financière, il s’inscrit également, pour la partie qui est la mienne, celle des politiques éducatives de notre ville, dans une période de restriction budgétaire drastique de la part de l’Etat, pour l’ensemble des services publics dont celui de l’Education.
Tout ceci aboutit déjà à 30 000 suppressions de postes annoncés dans le budget 2009 dans la fonction publique dont 13 500 dans l’éducation, et cela malgré un désaccord fort de l’opinion publique exprimé récemment dans un sondage récent par 63% des Français. Parmi ces mesures, on parle également de la suppression progressive des RASED, de la remise en cause de la scolarisation en maternelle et de la formation des maîtres avec la disparition des IUFM. On le voit pour toutes ces mesures, les choix budgétaires se font au détriment du service public.
Je dois également mentionner ici la loi dite du Service minimum d’accueil. Nous l’avons dit, nous le rappelons, cette loi est une mauvaise loi, très difficilement applicable en pratique d’une part et pouvant aller jusqu’à mettre en cause de vrais problèmes de sécurité des enfants d’autre part. De plus cette loi est mauvaise parce qu’on comprend bien qu’il est totalement inacceptable d’exiger des collectivités locales d’interférer ou de se substituer aux responsabilités de l’Etat dans un conflit qui l’oppose à une partie de ses fonctionnaires.
Face à cette Révision Générale des Politiques Publiques, les enseignants et les salariés, ceux du secteur privé comme ceux du secteur public, ont montré encore aujourd’hui leur détermination pour le développement de services publics de qualité, dotés de tous les moyens nécessaires pour répondre encore mieux aux besoins de la population. Je suis heureux de pouvoir profiter de l’occasion qui m’est donnée de leur exprimer en mon nom, et au nom de bon nombre des élus présents ce soir, toute notre solidarité à ce mouvement.
Ainsi, on le voit, notre rôle d’élus locaux consiste encore une fois à contrebalancer les effets néfastes de la politique du gouvernement notamment en matière d’éducation.
On le sait à BONDY, l’éducation est et reste une priorité pour notre municipalité. Avec nos 27 écoles, nous y consacrons 11,72 millions d’euros dont 6,4 millions consacrés à la restauration scolaire et périscolaire. Avec 16,45% du budget total de fonctionnement, l’éducation est et reste le 1er budget de notre ville.
Je voudrais le rappeler, ce budget c’est d’abord l’entretien, la rénovation et le fonctionnement de nos écoles, c’est aussi la multiplication des dispositifs permettant aux jeunes de découvrir la musique, le théâtre, le cinéma, de partir en classes de découvertes, de faire du sport ou d’accéder à l’informatique.
Ce sont d’ailleurs 169 postes informatiques qui ont été renouvelés cette année dans nos écoles. Je vous rappelle également que nous aidons chaque année les familles qui ont un enfant entrant au CP en leur offrant les fournitures scolaires indispensables. Un coup de pouce très apprécié par les familles et qui permet d’alléger le coût de la rentrée scolaire. La ville offre également une encyclopédie à tous les enfants entrant en 6ème.
Cette année 2009 verra aussi l’achèvement du cycle de renouvellement de la totalité du mobilier scolaire.
Nos écoles ce sont aussi au jour le jour des travaux d’entretien, de chauffage, peinture électricité, plomberie, c’est aussi la réfection et l’entretien de nos cours.
Cette année va bien sûr voir le début des travaux de réhabilitation du groupe scolaire Terre Sainte Blaise / Boulloche, avec une première phase de travaux consistant en la construction du nouveau centre de loisirs Antoine de Saint Exupéry.
Nous avons récemment vu la fin du chantier du lycée professionnel Pagnol qui a été suivie par l’ouverture de celui du lycée Léo Lagrange qui va être également réhabilité. Nous attendons également le début des travaux concernant le collège Pierre Curie.
Vous le voyez, ça bouge, ça va bouger à BONDY et nous travaillons à ce que nos jeunes élèves mais aussi nos collégiens et nos lycéens soient accueillis dans les meilleures conditions
Enfin, je ne peux terminer cette intervention sans mentionner également la qualité du travail et du partenariat qui s’est progressivement mis en place avec la maîtrise de Radio-France à l’école Olympe de Gouges. Cet exemple est à suivre et à multiplier dans d’autres groupes scolaires de notre ville, sur d’autres thématiques : partenariats artistiques bien sûr mais aussi scientifiques, langues étrangères, les pistes ne manquent pas. Les équipes enseignantes doivent en tout cas savoir qu’elles peuvent compter sur notre municipalité pour porter avec elles ces beaux projets.
